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Normandie Impressionniste

22
mars
31
aout

En avril 1874, une exposition à Paris voyait naître le mouvement impressionniste. Les peintures de Monet, Cézanne, Degas, Pissarro ou encore Renoir étaient regroupées en un même lieu pour la première fois. 150 ans plus tard, la Normandie leur rend hommage grâce à Normandie Impressionniste. L’université de Rouen Normandie et sa Direction de la culture participent à cette fête en proposant trois événements.

Impressions mobiles

Du 22 mars au 31 août 2024

Soutenue par les étudiants, l’Université de Rouen-Normandie a commandé à la designer sculptrice Christel Sadde et à son binôme Marco Miniussi une installation artistique d’envergure à installer dans le hall de 300 m2 de la Maison de l’Université. Reflétant l’esthétique du mouvement impressionniste et avec des matériaux recyclés, les deux artistes investissent l’espace par des mobiles. Ils utilisent la gamme chromatique employée par les impressionnistes, et notamment par Claude Monet dans sa série des cathédrales, afin d’évoquer le changement permanent de la lumière extérieure et l’impression qu’elle induit.

Les sculptures, discrètement motorisées et éclairées constituées de grandes virgules qui symbolisent la touche impressionniste et de formes ovoïdes qui caractérisent les palettes de peinture rappellent le plein air, les mouvements dus au vent et la couleur constamment changeante des paysages.

Informations pratiques :

Maison de l’Université
2 place Emile Blondel
76130 Mont-Saint-Aignan

Les Mains de Camille ou le temps de l'oubli

Les 2 et 3 avril 2024

Cie les Anges au plafond

Vous entrez sur la scène, dans l’intimité de l’atelier de Camille Claudel. On vous prévient, l’histoire est plutôt triste. C’est une histoire d’oubli. Illustre femme artiste du début du XXe siècle, Camille Claudel a consacré une moitié de sa vie à sculpter des petits bouts de liberté et l’autre à la réclamer à grands cris, percluse dans le secret d’un asile d’aliénés. Trente ans enfermée, parce que jugée déviante, parce qu’une femme de son époque ne fait pas de sculpture, parce que certaines différences, d’hier ou d’aujourd’hui, ne doivent pas faire trop de bruit.

Sous vos pieds, comme pétris par les mains de Camille, surgissent, d’un bloc de papier froissé, les membres de la famille Claudel, des critiques d’art, des causeuses et autres colporteurs de rumeur. Une voix, un violoncelle pour tisser le chant fragile de nos images. Des marionnettes de papier et quatre filles pour parler de presque hier, avec l’envie farouche de croire qu’aujourd’hui cette histoire n’aurait pas existé.

Informations pratiques :

Le 2 avril, de 20h à 21h30
Le 3 avril, de 12h30 à 14h et de 20h à 21h30

La Seine vue par les peintres de l'école de Rouen

Le 11 avril 2024

Par Noémie Picard, doctorante à l’université de Rouen Normandie

Dans le dernier quart du XIXe siècle, le monde artistique rouennais est encore résolument ancré dans la tradition académique. Cependant, un groupe de jeunes peintres s’inspire de l’Impressionnisme, qu’il découvre lors de son passage dans la capitale, pour faire évoluer ses productions. C’est la naissance de l’École de Rouen qui prend les pinceaux pour imprimer son œuvre en Normandie, dans la continuité des maîtres impressionnistes ayant déjà sillonné le territoire. Parmi les nombreux motifs qu’offre la région, la Seine est au centre de leurs préoccupations. Qu’elle soit bordée de vergers ou d’usines, grouillante d’activités ou baignée de calme, tous la représentent. Malgré la permanence du sujet normand, les peintres suivent les évolutions picturales : de l’Impressionnisme au cubisme en passant par le néo-impressionnisme et le mouvement fauve, ils ne cessent de renouveler leur manière de représenter le fleuve.

Informations pratiques :

Le 11/04 de 18h à 20h
Musée des Beaux arts, Rouen
Entrée Libre et gratuite
culture-scientifique@univ-rouen.fr

La 1ère exposition des impressionnistes

Du 15 avril 2024 au 3 mai 2024

Service commun de documentation

Revivez la première exposition des impressionnistes qui a ouvert ses portes il y a 150 ans, en venant découvrir les principales toiles exposées et la critique du journal Le Charivari qui donna, bien malgré elle, son nom à ce mouvement artistique.

 

 

Impression, soleil levant de Claude Monet, huile sur toile, Musée Marmottan à Paris

 

 

Informations pratiques :

Du 15 avril au 3 mai 2024
BU Lettres, SHS, STAPS, Sciences – Campus de Mont-Saint-Aignan
scd-actionculturelle@univ-rouen.fr

Dernière mise à jour : 19/04/24

Date de publication : 20/03/24