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Rencontre avec un personnel de l'Université

Clémentine Delcroix, chargée de communication

Direction de la Culture

"Ce que je préfère, c’est de voir le public heureux après un spectacle, une exposition ou une conférence et d’avoir de bons retours. Cela veut dire que j’ai réussi mon travail, et c’est quand même une fierté."

  • Présentez-vous ! Quel est votre rôle au sein de l’université de Rouen Normandie ? 

Je m’appelle Clémentine Delcroix et je suis chargée de communication au sein de la Direction de la Culture de l’université de Rouen Normandie. La Direction de la Culture s’occupe, comme son nom l’indique, de la programmation culturelle au sein de l’URN, sur l’ensemble des campus. En effet, il est important pour nous de rayonner sur tous les campus et pas simplement à Mont-Saint-Aignan. Cette direction est basée à la Maison de l’Université et a en son sein trois pôles distincts : les arts visuels, les arts vivants et la culture scientifique et industrielle. Elle propose également des ateliers tout au long de l’année ainsi que le dispositif Carte Culture, permettant aux étudiants d’obtenir des réductions chez nos partenaires culturels ainsi que pour les spectacles que nous proposons. La Direction de la culture vise un public global, c’est à dire le tout public, le public étudiant et le personnel de l’Université. Nous avons une programmation qui se veut pluridisciplinaire et transversale.

 

  • Chargée de communication dans le milieu de la culture, cela correspond à quels types de tâches ?

Je suis seule en charge de la communication à la Direction de la Culture, donc mes missions sont multiples : une bonne partie de la PAO, c’est-à-dire le graphisme ; la communication digitale avec notamment la gestion du site internet et les réseaux sociaux ; dialoguer avec les différents chargés de communication des autres structures de l’Université ; diffuser les différents supports de communication avec l’aide de nos vacataires étudiants et assurer un rayonnement via la presse spécialisée, je pense notamment au magazine What’s Up.

 

  • On a parfois du mal à faire la distinction entre Maison de l’Université et Direction de la Culture. Pouvez-vous nous dire quelle est la différence entre le deux ?

La Maison de l’Université est un bâtiment qui se trouve au cœur du campus de Mont-Saint-Aignan et qui accueille plusieurs services en son sein. Il y a par exemple le SACSO, la médecine préventive, les PURH, la salle esport, des associations et des syndicats étudiants. La Direction de la Culture fait partie des structures présentes dans ce bâtiment, dont elle a la gestion. La Maison de l’Université héberge une salle de conférences, une salle de spectacle et une salle d’expositions de la Direction de la culture. C’est un lieu de culture, mais aussi un lieu de vie, un lieu de passage, de restauration et de bien-être.

 

  • Pouvez-vous nous donner des exemples d’actions culturelles que vous promouvez ? De quelle manière ?

Il y a plusieurs types d’actions culturelles au sein de la Direction de la Culture. Nous avons par exemple des ateliers à l’année que nous promouvons grâce à un dépliant que nous distribuons notamment lors de la rentrée culturelle qui a lieu en septembre, sur tous les campus. Nous aimons beaucoup être au contact des étudiants quand nous le pouvons, notamment avec ma collègue en charge de la coordination de la vie culturelle ainsi qu’avec la chargée des pratiques amateurs. Pour les actions plus ponctuelles, nous utilisons surtout des affiches que nous diffusons sur les différents campus et nous menons une campagne sur les réseaux sociaux pour avertir les étudiants. C’est quelque chose qui fonctionne bien et c’est comme cela qu’on informe la plupart des étudiants qui sont justement à la recherche d’ateliers plus ponctuels. Cette année par exemple, la Direction de la Culture a proposé des masterclass en théâtre, en danse ou en musique. Nous avons aussi à cœur d’intégrer, quand nous le pouvons, les personnels enseignants au sein de cette démarche culturelle pour qu’ils puissent proposer à leurs étudiants de venir participer à nos ateliers.

Pour ce qui est des spectacles, des expositions et les conférences UTLC, les livrets semestriels sont des supports de communication indispensables. Ils sont attendus et déjà identifiés par le public coutumier de nos actions mais également une excellente porte d’entrée pour tous les nouveaux étudiants, personnels… Une fois la programmation communiquée dans son ensemble, nous réalisons et diffusons des affiches et flyers sur les campus mais également à Rouen et dans les structures accueillant un public susceptible d’être intéressé ; nous menons une campagne sur les réseaux sociaux et faisons appel à la presse pour relayer.

 

  • Comment créer une communication à la fois à destination des étudiants et des personnels, mais aussi à destination du grand public ?

Les canaux de diffusion ne sont pas toujours les mêmes : pour les étudiants, on privilégiera la proximité avec la diffusion des affiches sur leurs lieux d’enseignements, une communication digitale via les relais BDE et BDA notamment, la distribution de flyers à l’entrée des restaurants CROUS mais également via une communication participative comme la chasse aux canards d’or de cette année. Pour le personnel, je passe notamment par les relais com’ des autres structures et via le SACSO.

Pour le tout public, nous avons une partie de nos habitués qui attendent chaque semestre notre nouveau livret de programmation. Pour toucher de nouvelles personnes, la diffusion d’affiches dans l’agglomération rouennaise est primordiale.

Enfin, notre newsletter « Arts & Culture » envoyée chaque lundi recense tous les évènements de la semaine et permet de toucher tous les publics. Généralement on a un encart réservé aux étudiants à la fin.

 

  • Qu’est-ce que vous préférez dans votre travail ?

Ce que je préfère, c’est de voir le public heureux après un spectacle, une exposition ou une conférence et d’avoir de bons retours. Cela veut dire que j’ai réussi mon travail, et c’est quand même une fierté. De plus, au sein de la Direction de la Culture, nous essayons toujours d’avoir une programmation pédagogique sur certains sujets de société. Cette année nous avons, par exemple, eu le spectacle Cicatriciel qui parlait de l’intersexualité. C’était un spectacle qui était assez dur à regarder mais qui était très pédagogique, très intéressant et le public nous a remercié à la fin. J’aime également les temps d’échange avec le public. Nous faisons un bord-plateau pour la plupart des spectacles. Nous missionnons soit un enseignant-chercheur, soit une personne qui est spécialiste du sujet pour permettre un dialogue entre le public et les comédiens.

De manière générale, c’est une chance de pouvoir être en charge de la communication au sein d’une Direction de la Culture qui propose autant d’événements et auxquels j’assiste quasiment à chaque fois. C’est enrichissant aussi bien professionnellement que personnellement.

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