Cette Semaine des transitions, est l’occasion de présenter ce qu’il se fait au sein de l’URN en termes de transitions socio-environnementales et de sensibiliser sur le sujet. C’est aussi l’occasion de démontrer l’engagement de l’établissement en la matière. Julien Réveillon, vice-président transitions environnementales et sociétales, profite de l’occasion pour faire passer un message. « À l’Université de Rouen Normandie, nous ouvrons la Semaine des Transitions avec une conviction simple. Les réalités du climat ne s’interrompent pas. Face aux stratégies de courte vue, nous choisissons le temps long et l’intérêt général. Oui, il y a des urgences à résoudre aujourd’hui, mais l’urgence environnementale conditionne l’avenir complet de nos étudiants, de nos enfants et petits-enfants. Nous voulons donc rassembler, former, débattre, expérimenter — dès maintenant – parce que nous n’avons plus le temps. La science, les savoir-faire, l’engagement des étudiants et des personnels sont nos forces. Avec nos partenaires du territoire, nous passons des intentions à l’action. Ne pas baisser les bras, c’est déjà agir. Et c’est ensemble que nous ferons la différence pour le futur ».

Lors de cette semaine, l’université de Rouen Normandie a connu deux importants moments institutionnels. Elle a d’abord signé l’Accord pour le climat n°2 porté par la métropole de Rouen dans le cadre de la COP2030 avant de signer le lendemain la Charte d’engagement pour un campus durable et responsable.

Plusieurs personnels de l’Université se sont rendus à la fresque de la biodiversité organisée par l’institut T.URN, à la Maison de l’Université. Le but de celle-ci était d’aider à mieux comprendre notre dépendance au vivant et notre place dans tout un écosystème général.

Par ailleurs, l’URN a pris part à une fresque du climat géante organisée par l’alliance INGENIUM dont l’Université fait partie. En même temps, dans plusieurs pays (Roumanie Allemagne, Suède, Irlande) de nombreux étudiants et personnels universitaires ont pris part à une même fresque du climat. À l’université allemande de Karlsruhe, c’est même 725 personnes qui ont participé à cet événement, en réalisant la plus grande fresque du climat jamais organisée en Allemagne. Du côté de Rouen, ce sont 136 membres dans la communauté universitaire qui se sont investis dans ce beau moment international autour des transitions socio-environnementales.

L’université de Rouen Normandie est pionnière en matière de transitions socio-environnementales dans l’enseignement supérieur. C’est la raison pour laquelle elle a été une des premières universités à obtenir le label DD&RS il y a maintenant quatre ans. Sans surprise, et en raison de ces nombreux engagements et dispositifs sur le sujet, l’URN a obtenu le renouvellement de ce label pour quatre nouvelles années, ce qui valide la politique menée sur les transitions par l’établissement. Elle est évidemment une des premières universités françaises à obtenir le renouvellement de ce label.

En dehors de ces moments institutionnels, l’URN a organisé une multitude d’événements à destination à la fois de la communauté universitaire et d’un public extérieur. Des ateliers et des expositions sur la biodiversité ont vu le jour tout au long de la semaine. Par ailleurs, quatre conférences sur des sujets très variés ont été organisées sur le campus Pasteur. Stacy Algrain est venue parler de l’indignation à la transmission, la manière de réinventer les récits autour de l’écologie. Houda Khayame a évoqué la pensée système, tandis qu’Alice Meunier s’est attardée sur la recherche dans le domaine de la santé et s’est interrogée sur le fait qu’elle puisse être soutenable ou non. Enfin, Aurélien Bigo est venu parler des véhicules intermédiaires entre le vélo et la voiture et de leur place dans la transition des mobilités.

La semaine s’est conclue avec la Nuit de la science au Pavillon des transitions. Un moment convivial avec la présence de nombreuses familles venues découvrir des expériences réalisées notamment par plusieurs laboratoires de l’URN. Un DJ set original au rythme de visuels de microscopes a également permis de mettre un peu d’ambiance à la soirée.