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Les publications du mois de mai 2022 – PURH

Découvrez les six nouvelles publications des Presses universitaires de Rouen et du Havre. Au programme de ce mois de mai, un retour artistique au cœur de l’année-hommage « Marcel Duchamp », une étude des pratiques récréatives, le second opus sur Mazarin et l’histoire des arts, la découverte du concept d’affordance en ergonomie ou encore l’histoire d’un siècle de maternité péruvienne.

Avoir l’apprenti dans le soleil. Duchamp dans sa ville. Rouen 2018

 

Abondamment illustré et réunissant les contributions de nombreux artistes, ce volume est un livre-mémoire. Mémoire de l’« année Marcel Duchamp », lancée par l’université de Rouen-Normandie à l’occasion du cinquantième anniversaire de la mort de cet artiste majeur, rouennais d’origine, précurseur des grands courants de l’art contemporain. Associant la ville de Rouen, la métropole Rouen Normandie, le département de Seine-Maritime et la région Normandie ainsi que de très nombreux acteurs culturels locaux, cette « année » a voulu restituer, dans toutes les disciplines, artistiques, scientifiques et pédagogiques, l’esprit duchampien.

Les directeurs de publication 

Sous l’égide de la Fondation Flaubert, Jean-François Brochec a participé à l’organisation des cycles de conférences Université de toutes les cultures. Il s’est aussi impliqué dans l’ingénierie pédagogique du département des métiers de la culture à l’université de Rouen. De 2003 à 2020, il a fondé et animé la galerie d’art la Passerelle à l’INSPE à Mont-Saint-Aignan. Compositeur, musicologue, clarinettiste et performer, Pierre Albert Castanet est professeur associé au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris ainsi qu’enseignant à l’université de Rouen. Il intervient en tant que conférencier au sein du Collège de la Cité de la musique à Paris, depuis 2004.

Transition récréative. Une utopie transmoderne

Comment penser le devenir de nos sociétés contemporaines sans observer un lien avec leurs modes d’existence préférés ? Cet ouvrage présente les formes culturelles par lesquelles les individus investissent les pratiques récréatives (loisir et tourisme). Celles-ci seront au cœur des débats politiques et sociaux à venir. Entre le transhumanisme et l’écomodernité, les tensions s’amplifient pour envisager une sortie de l’anthropocène. Cependant, l’engagement dans une forme culturelle est-il suffisant pour élaborer une transition significative ? La référence aux communs récréatifs permet de replacer le politique et les territoires de proximité dans la fabrique collective d’un projet culturel acceptable. C’est l’enjeu de l’utopie transmoderne.

L’auteur

Maître de conférences en sociologie des cultures récréatives Jean Corneloup est responsable du master Management du sport, parcours conception et développement d’espaces sportifs et récréatifs innovants à l’université Clermont-Auvergne. Membre du laboratoire de recherches en sciences sociales (UMR PACTE) de l’université de Grenoble, il est aussi directeur de rédaction de la revue Nature & Récréation.

Affordance socioculturelle des objets techniques

En ergonomie, le concept d’affordance est mobilisé pour concevoir des instruments qui s’adaptent aux besoins des futurs utilisateurs en tenant compte de leur activité, culture, habitudes, situations, problèmes et environnements d’apprentissage ou de travail. Ce n’est donc pas l’artefact qui crée le besoin, mais le fait qu’il corresponde à des besoins préalablement existants qui, en situation, pourront être transformés en d’autres besoins pour atteindre d’autres buts. Il s’agit, ici, de rappeler les fondements épistémologiques d’une approche écologique pour considérer le couplage sujet-environnement comme relevant d’un espace-temps où peuvent se produire des mises en relation à certaines conditions.

L’auteur

Professeur des universités à l’université de Lyon 2 au sein du laboratoire Éducation, cultures, politiques, Stéphane Simonian est spécialiste des technologies de l’éducation. Il conduit des recherches sur la perception des potentialités des artefacts numériques pour les acteurs de l’éducation et de la formation, en privilégiant une approche écologique du développement humain.

Mazarin, Rome et l’Italie. Deuxième partie : Histoire des arts

Ce second volume est consacré au domaine des arts. Il y est aussi bien question d’architecture et de sculpture, du rapport entre art et diplomatie, du réseau des agents de Mazarin à Rome, des échanges entre les cours de Modène et de France et des enjeux diplomatiques, des missions romaines de Paul de Chanteloup que de symbolique du pouvoir, d’Anne d’Autriche, d’héritage du cardinal et de la dispersion de ses collections. Par la diversité de ces approches cet opus intéressera les historiens, les historiens de l’art et les musicologues.

Les directeurs de publication

Maître de conférences, professeur de littérature française des xvie et xviisiècles et membre du groupe de recherches Identités culturelles (GRIC) à l’université du Havre, Yvan Loskoutoff a reçu, en 2007, le Grand Prix de l’Académie des sciences morales et politiques. Sociologue et politiste, Patrick Michel est directeur de recherche au CNRS et enseignant-directeur d’études à l’EHESS, spécialiste des approches politiques du religieux et de la sociohistoire des relations entre religion et politique.

Mettre au monde. La naissance, enjeu de pouvoirs (Pérou, 1820-1920)

Cet ouvrage étudie, dans une perspective féministe décoloniale, l’histoire de la maternité au Pérou de 1820 à 1920, décennies de mutations majeures. En 1820, les Péruviennes accouchaient de manière « traditionnelle », à domicile et avec l’aide de la famille et de sages-femmes. Après l’indépendance du pays, en 1826, le gouvernement crée la première maternité hospitalière du pays et du monde ibérique. L’accouchement, la grossesse et les suites de couches seront désormais suivis par un personnel médical formé à la maternité et composé de sages-femmes et de médecins. Un siècle plus tard sont posées d, qui contrôle les corps des femmes et des nouveau-nés, non sans biais raciste et patriarcal.

L’autrice

Agrégée d’espagnol et docteure en histoire, Lissell Quiroz est professeure en études latino-américaines à l’université de Cergy, où elle y est directrice adjointe de l’UFR Langues et Études internationales. Ses recherches actuelles portent sur l’histoire de l’État, des féminismes, des femmes et de la santé dans les Amériques latines.

Quête de visibilité et mise en scène sur les réseaux socionumériques : de la promotion de soi à la cyberviolence

Ce volume s’intéresse aux effets de sens dans des phénomènes de communication, c’est-à-dire à la manière dont les énoncés et les discours peuvent être interprétés au regard de leur contexte de production, de publication, de circulation et de réception. Pour identifier ces effets de sens, la sémiotique questionne les phénomènes d’énonciation tels qu’ils apparaissent dans les textes, images et sons utilisés dans les réseaux socionumériques de l’information et de la communication. Si les huit chapitres abordent des objets variés (selfies, trolls, médias numériques, etc.) et discutent de thématiques propres (cyberviolence, viralité politique, financement participatif, etc.), les auteurs se posent la question de la nature et du processus de construction de traces numériques remarquables dans des situations particulières de communication.

Les directeurs de publication

Enseignant les théories de l’argumentation et l’analyse de discours au sein de l’IUT du Havre, Fabien Liénard est maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication. Ses recherches sont axées sur la communication électronique dans sa globalité et les usages et pratiques qui en découlent. Sami Zlitni est maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à Normandie Université et spécialiste de la communication électronique.

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Date de publication : 02/05/22