Actions :

• Déploiement de réseaux de référents DD&RSE
• Organisation d’un forum annuel dédié au DD&RSE
• Création d’un tableau de bord DD&RSE
• Renforcement de la communication

« Nous sommes en train de recruter des référents DDRS dans chaque laboratoire de recherche. Dans chaque UFR, nous avons également des référents formation et des référents éco-campus. Cela reste basé sur le volontariat et l’engagement personnel et c’est vraiment agréable de voir que les personnels suivent ce projet. Ils font selon leurs moyens et le temps possible à consacrer. L’un de leur objectif est de transmettre nos informations et de nous faire des retours d’expérience sur la faisabilité de certaines initiatives, mais aussi de nous proposer des leviers pour agir, notamment sur le bilan des gaz à effet de serre.

Tous les ans, nous allons également organiser un forum où nous proposerons au personnel de venir voir ce que nous faisons. Nous ferons également venir des personnalités extérieures. »

Actions : 

• Formation en 1^er cycle
• Formation des masters et doctorants
• Cartographie des formations DD&RSE
• Formation continue en DD&RSE
• Pédagogie innovante
• Reconnaissance de l’engagement

« Nous voulons vraiment généraliser la formation à tous les niveaux. Nous avons démarré par  les licences, mais nous voulons poursuivre avec les masters. Nous voulons proposer à chaque Master de l’établissement d’intégrer des enseignements liés aux transitions socio-environnementales. C’est relativement contraignant à organiser car il faut mettre en place pour les L1, le même enseignement pour 7 000 étudiants et la même chose pour 5 000 étudiants en L2. Certains étudiants râlent un peu car ils disent que c’est du déjà vu, mais nous rentrons bien plus dans le détail que ce qu’ils ont pu voir au collège ou au lycée. Nous leur donnons des connaissances, des chiffres et des arguments en tant que futurs scientifiques. Nous voulons qu’ils soient certains de leurs données et de leurs conclusions pour pouvoir lutter face à certaines dérives. L’idée est d’arriver à de bonnes bases en termes de connaissances générales et de compétences. Nous rappelons avant tout ce qu’est le changement climatique, l’effet de serre. À partir de là, nous axons nos cours sur les impacts directs et indirects. Puis nous passons à des cours en lien avec les disciplines : par exemple en physique les effets de submersion, en sociologie l’impact sur l’homme et la société, en géographie les migrations de l’homme, en littérature l’étude des récits sur le sujet. Mais pour cela il faut des enseignants de la discipline concernée.

Il y a un autre aspect important en formation, c’est celle des enseignants. Nous mettons plusieurs formations en place. Il y aura une école du multirisques en novembre, pendant trois jours, en lien avec le projet TRANSITION (ANR-23-EXES-0013). Nous allons également préparer une formation sur l’éco-anxiété car nous nous sommes rendus compte que plusieurs étudiants en souffraient et il faut avoir des notions pour répondre à ces inquiétudes. Enfin un parcours de formation pour le personnel est aussi en préparation.

Nous voulons aussi récompenser l’engagement étudiant, notamment de ceux qui travaillent avec nous, qui sont formateurs, qui sont animateurs de la fresque du climat. Nous réfléchissions à une certification, un badge qu’ils pourraient mettre en avant dans leur CV.

Enfin, nous avons la volonté de développer un nouveau type de pédagogie car nous pensons que ce n’est pas un domaine où il est nécessaire d’être dans un amphithéâtre avec un professeur en face de soi. Nous réfléchissons à développer des actions originales au sein des campus. »

Actions :

• Accompagnement de la recherche
• Cartographie des projets de recherche DD&RSE
• Ouverture des sciences vers la société
• Le projet d’établissement TRANSITION

« Pour ce sujet, il n’est absolument pas question que nous disions quoi faire à nos collègues. Nous sommes plus en soutien, en appui ou en encouragement. Par exemple, si nous identifions des appels à projets qui concernent des aspects transitions ou risques, nous organisons des journées de rencontre pour les laboratoires afin d’en discuter avec eux. Nous initions des rencontres entre différentes unités de recherche qui peuvent être intéressées par un même projet. Nous faisons la promotion de l’interdisciplinarité. La DRV est également avec nous pour nous aider et aider les laboratoires. Si l’institut T.URN initie les rencontres, ce sont les chercheurs et les laboratoires qui déposent les projets. T.URN ne se substitue pas au travail du laboratoire mais facilite le développement de projets en ce domaine.

Nous recrutons également deux ingénieurs, un en modélisation et un en intelligence artificielle. L’objectif visé est qu’ils puissent aider les chercheurs qui ont des projets en lien avec les transitions ou avec le multirisques. Ils ne seront pas dans des laboratoires mais chaque laboratoire pourra faire appel à eux si leur projet est en rapport avec TRANSITION.

Autre élément important, nous présentons, sans dramatiser, tout ce qui est lié au changement climatique, tout ce qui est lié à l’adaptation et à la prévention. Nous le faisons auprès de collèges, de lycées. Nous n’évoquons pas que les risques, mais aussi les solutions. Nous voulons pousser sur ce sujet pour que l’Université devienne un acteur majeur de l’information. Quand il y a des questions sur ces sujets, il vaut mieux demander à un chercheur de l’URN plutôt que d’aller chercher l’information sur les réseaux sociaux. »

Actions :

• Décarbonation
• Mobilité bas carbone
• Préservation de la biodiversité
• Ressources et déchets
• Achats responsables

« C’est un de nos gros sujets, principalement lié aux émissions carbones. Nous avons une obligation morale et une obligation légale, puisqu’il faut avoir réduit nos émissions de 40% d’ici 2030. C’est très compliqué. Nous avons commencé par faire le bilan des gaz à effets de serre. Puis il va falloir réfléchir aux leviers sur lesquels nous pouvons agir. Cela sera parfois simple, mais parfois très compliqué, notamment au niveau des achats. C’est ce point qui est critique pour notre bilan CO2, plus que les déplacements ou le bilan énergétique.

Nous devons également baisser notre volume de déchets, notamment sur le campus de Mont-Saint-Aignan. Nous avons un accord pour un ramassage de 42 000 m3 et nous émettons 60 000 m3. Mais il peut y avoir des solutions très simples pour commencer, comme mieux compacter les déchets.

Pour la biodiversité, l’énergie et la mobilité bas carbone, nous sommes déjà bien engagés et investis et nous allons continuer ainsi. »

Actions : 

• Modes de vie durables
• Espaces de détente écoresponsables
• Sensibilisation à l’éco-anxiété
• Label HRS4R
• Justice sociale

« Cela est réalisé en très fort lien avec la Direction des ressources humaines. Ici, nous sommes dans l’aspect sociétal. C’est tout ce qui permet d’améliorer la qualité de vie au travail de nos personnels. Cela passe par exemple par le label HRS4R et tous les engagements liés à ce label. Nous nous sommes alignés dessus. Sur les campus, nous voulons aussi que les étudiants et les personnels aient des endroits agréables pour s’installer, pour pique-niquer, pour se sentir bien. C’est le plaisir d’être sur le campus. Nous aidons aussi les associations étudiantes, via la CVEC et le BVE.

Nous recrutons également un responsable QVT pour aider sur la partie opérationnelle qui diffère de la partie politique. La QVT c’est notamment faire en sorte que le poste de travail soit adapté, que les horaires de travail soient adaptés. Cette partie est gérée par la DRH. Chez T.URN, la QVT et la QVE seront dédiée à la vie sur le campus, à son accès et ses activités. »

Actions :

• Déploiement d’une stratégie partenariale
• Cartographie des partenariats DD&RSE
• Entreprenariat et intraprenariat

« Nous avons préféré mettre à part cette partie plutôt que de la dispatcher dans les cinq autres afin d’envoyer un signal vers l’extérieur. Nous voulons que cette stratégie que nous mettons en place puissent nous permettre d’interagir avec nos partenaires comme la métropole, la région, le département, mais aussi avec des entreprises. Nous allons pouvoir les informer, proposer des formations et faire des partages d’expérience et de données. Nous voulons aussi introduire un aspect socio-environnemental dans les actions que nous menons déjà avec nos partenaires. »