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Rencontre avec un personnel de l'Université

Sébastien Hagnere, opérateur logistique

Directions des ressources immobilières (DRI)

"Ce que j'aime, c'est faire en sorte que tout fonctionne bien, que tout le monde travaille dans de bonnes conditions, et lorsqu’on n'y arrive pas, trouver une solution pour que cela fonctionne."

  • Présentez-vous ! Quel est votre rôle au sein de l’université de Rouen Normandie ?

Je m’appelle Sébastien Hagnere et cela fait 25 ans que je travaille au sein de la DRI, la Direction des ressources immobilières de l’URN. Le nom officiel de mon poste, c’est opérateur logistique. Je ne fais jamais la même chose, je croise énormément de personnes, je vis à 100 kilomètres à l’heure, mon métier me plaît, mon environnement me plaît bien et les gens avec qui je travaille me plaisent. Je suis un fonctionnaire heureux.

  • Où intervenez-vous ? Dans quels bâtiments ? Pour quels services ?

Mon secteur d’activité c’est le centre de loisirs, les bâtiment 26A et 26B, parfois la Maison de l’Université. Et puis je me déplace beaucoup dans l’agglomération rouennaise. Je prends ce qu’on me donne et je fais ce qu’on me dit. Je dépends de la DRI, mais j’interviens pour le Sacso, pour tout le bâtiment des affaires générales, et j’en oublie sûrement d’autres.

  • Au quotidien, en quoi consiste votre travail ?

En priorité c’est la maintenance. Quand quelque chose ne fonctionne pas, il faut que cela fonctionne. Donc je reçois un appel, un email ou on vient me voir, et moi je me rends sur place pour constater le souci et le réparer. Je voyage également beaucoup dans la métropôle de Rouen, pour récupérer des œuvres d’art, du matériel, sur les différents campus que ce soit par exemple à Saint-Etienne-du-Rouvray ou à Elbeuf. Avec mon collègue Thierry, nous portons aussi les voitures au garage lorsque que l’entretien doit être effectué.

Je travaille beaucoup en lien avec la direction de l’Université. Par exemple, en ce moment, le bâtiment de Jean-Marc Duclos est en train d’être refait. Je ne travaille pas sur le gros œuvre, mais s’il y a des choses qui ne fonctionnent pas, je reçois un coup de téléphone et je viens réparer. La dernière fois, c’était les micros qui ne fonctionnaient pas, je suis allé les réparer. Avant cela, j’avais enlevé tout le mobilier, chaises, tables, etc. Maintenant que le chantier touche à sa fin, il va falloir tout rapatrier. Ensuite il faudra que tout fonctionne bien avant la réouverture du bâtiment. Et évidemment, remettre le chauffage en route, ce qui est de ma responsabilité. Je reçois un planning des présences dans le bâtiment et en fonction de celui-ci, j’échange avec Dalkia pour que la pièce ne soit chauffée que lorsqu’il y en a besoin.

À côté de cela, je travaille aussi beaucoup dans notre atelier. Nous stockons, nous modifions, nous fabriquons. Nous avons un local bien spécifique pour la mécanique et l’électricité, et un autre pour la menuiserie.

  • Vous faites partie des métiers auxquels on ne pense pas forcément au sein d’une université et qui pourtant sont essentiels. Le ressentez-vous comme cela ?

Quand on est sur une échelle, s’il n’y a personne en bas pour la tenir, on risque de tomber. Moi je suis cette personne qui tient l’échelle. Quand il y a quelque chose qui ne fonctionne pas, on m’appelle. Et peu importe si c’est un professeur, un personnel administratif ou le Président, ils ont toujours eu du respect. Cela fait 25 ans que je travaille ici, j’ai cet avantage de connaître les gens.

  • Qu’est-ce que vous aimez le plus dans votre travail ?

C’est difficile de répondre car j’aime tout. J’aime mon travail, j’aime les gens que je côtoie, j’aime le fait qu’il y ait plein de surprises, j’aime le fait qu’il y ait parfois des difficultés à surmonter. Même s’il y a des opérations compliquées, on en vient toujours à bout. Quand je ne sais pas, j’ai toujours la possibilité de demander, de me renseigner, d’apprendre. C’est vraiment cela que j’aime bien : faire en sorte que tout fonctionne bien, que tout le monde travaille dans de bonnes conditions, et lorsqu’on n’y arrive pas, trouver une solution pour que cela fonctionne. Je suis payé pour ça, et si cela ne va pas, je trouve une autre solution, je change mon fusil d’épaule, parce qu’il faut que cela fonctionne. Il y a toujours une solution à un problème, toujours !