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Rencontre avec des étudiants de l'Université

Noam Benguesmia & Maélia Tranchard, association We Can’Bodge

UFR Santé

"Durant l’année, à côté de nos études, nous mettons en place des projets pour récolter de l’argent dans le but de financer les actions caritatives que nous menons sur place au Cambodge."

  • Présentez-vous ! Qui êtes-vous, quelles études suivez-vous ?

Noam Benguesmia : Bonjour, je m’appelle Noam Benguesmia, je suis étudiant en 3e année de médecine et membre de l’association We Can’Bodge.

Maélia Tranchard: Quant à moi, je m’appelle Maélia Tranchard et comme Noam, je suis en 3e année de médecine à l’université de Rouen Normandie. Nous faisons partie du même pôle qui est le pôle partenariat au sein de l’association.

 

  • Parlez-nous de votre association humanitaire We Can’Bodge.

NM : We Can’Bodge est une association étudiante de solidarité internationale de l’université de Rouen Normandie qui a été créée en 2013 et dont l’objectif est de promouvoir l’accès aux soins au sein des populations isolées et défavorisées du Cambodge.

Elle est composée de dix-huit étudiants en 2e et 3e année de médecine à l’UFR Santé de l’URN. Ainsi, durant l’année, à côté de nos études, nous mettons en place des projets pour récolter de l’argent dans le but de financer les actions caritatives que nous menons sur place au Cambodge lors de notre mission. Il faut savoir que l’association part chaque année à l’été pendant un mois.

MT : Notre objectif est d’apporter un secours sanitaire aux populations isolées du Cambodge, celles qui ne peuvent pas forcément se rendre dans des hopitaux. Sur place, nous travaillons en partenariat avec les ONG locales DRC (Développement Rural Cambodge), VIDICA et Clair Amitié.

Parmi nos actions, nous disposons et finançons un local de soins dans le village de Kampong Prasat que nous réapprovisionnons chaque été lors d’un voyage humanitaire et occupé à mi-temps le reste de l’année par un infirmier local. Nous ciblons nos actions particulièrement auprès des enfants, axe majeur de prévention, ainsi que dans leurs écoles.

 

  • L’association a pour ambition de construire un deuxième dispensaire au Cambodge. Dans quel but ?

MT : Nous disposons déjà d’un premier dispensaire dans la ville de Kampong Prasat. L’objectif de ce deuxième dispensaire est assez similaire, à savoir réapprovisionner en médicaments, pansements et matériel médical.

La nouveauté de ce deuxième dispensaire serait de permettre des soins sur place en continu pendant l’année afin d’apporter une aide aux populations locales ne pouvant pas accéder aux hôpitaux de la ville sans pour autant leur faire de la concurrence.

 

  • L’association a 12 ans. Comment fait-elle pour conserver son dynamisme alors que les étudiants ne font que passer ?

MT : Cela se fait grâce à tous les projets que nous soutenons, mais également au lien qui se crée entre les étudiants durant cette mission humanitaire d’un mois.

NB : De plus, chaque année une passation est effectuée avec la nouvelle génération d’étudiants. Nous n’hésitons pas à garder contact via les réseaux sociaux avec les anciens membres de l’association qui continue à nous faire des retours et nous donner des conseils sur les projets actuels et à venir.

 

  • Vous étiez justement sur le marché de Noël pour vendre des calendriers de l’Avent. Pourquoi ce choix ?

NB : Les calendriers de l’Avent nous rapportent des financements conséquents. Cette vente s’effectue principalement au sein de l’Université, mais chaque année nous n’hésitons pas à les vendre dans les rues de Rouen afin de parler de notre association au grand public. Nous profitons également de cette période pour faire des paquets cadeaux.