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Quand les étudiants prônent la mobilité bas-carbone

La réduction de l’impact environnementale de l’université de Rouen Normandie est un des grands axes stratégiques de la politique socio-environnementale de l’établissement. Parmi les nombreux leviers mis en place, la mobilité bas-carbone joue un rôle important. Cette mobilité bas-carbone peut être celle de la vie quotidienne, celle qui veille à privilégier les transports doux ou en commun pour se rendre sur les différents campus. Mais la mobilité bas-carbone, c’est aussi celle d’un certain nombre d’étudiants internationaux qui ont décidé de se rendre à l’étranger dans le cadre de leur mobilité, sans prendre l’avion. Nous en avons rencontré quelques-uns.

L’URN possède une feuille de route  « mobilité bas-carbone » qui énonce les grands principes de celle-ci. Parmi les points mis en avant, deux concernent particulièrement la mobilité internationale :

  • Fonds de mobilité internationale bas carbone : prime de 100€ par étudiant sortant cumulable avec l’aide Erasmus pour la mobilité bas carbone
  • Déplacements en train substituent ceux en avion pour les trajets de moins de 8h

Enock, Eder, Rayan et Lou-Emy, quatre étudiants ayant fait une mobilité internationale ces derniers mois nous racontent leur expérience.

Eder Mbaya Kiese est parti à Fribourg, en Suisse, du 1er août 2024 au 15 février 2025.

« Je suis étudiant en Master 2 European Legal Practice à l’université de Rouen Normandie. J’ai eu la chance d’effectuer un échange académique enrichissant à l’université de Fribourg, en Suisse, durant le semestre d’automne 2024. Pour rejoindre Fribourg, j’ai opté pour le bus, un choix motivé par la simplicité du déplacement. Ce trajet m’a offert l’opportunité de découvrir de nouveaux paysages, tant en France qu’en Suisse, grâce aux différentes escales, rendant le voyage aussi agréable qu’instructif. J’ai également choisi ce mode de transport pour mon retour, quittant Fribourg le 31 janvier 2025, malgré un retard de plus de deux heures. Cette expérience, bien qu’elle ait comporté quelques imprévus, reste pour moi très positive et enrichissante. Je suis heureux d’avoir pu, à mon échelle, contribuer à une mobilité plus durable. Ce geste, même modeste, me semble important et j’espère qu’il encouragera d’autres étudiants à faire de même. »

 

Enock Katusevanako Koke est parti en Suisse, d’octobre 2024 à janvier 2025.

« Pour mes déplacements aller et retour, j’ai choisi le train, un moyen de transport à la fois confortable, adapté et respectueux de l’environnement. Ce choix m’a permis de voyager sereinement, de prendre le temps de réfléchir, et d’arriver à destination dans de bonnes conditions, sans stress. »

 

Rayan Buleux est parti à Tübingen, en Allemagne, de septembre 2024 à février 2025.

« Je suis parti en mobilité Erasmus+ à l’université Eberhard Karl de Tübingen. J’ai choisi de me déplacer sans prendre l’avion. J’ai ainsi privilégié le train combinant notamment les services de la Deutsche Bahn et de la SNCF. Ce choix, motivé par une volonté de limiter mon impact environnemental, s’est avéré très satisfaisant. Les trajets ont été confortables, l’organisation efficace, et j’ai pu apprécier les paysages traversés surtout au sein de la région du Bade-Wurtemberg. Par ailleurs, l’Allemagne dispose d’un excellent système de transport régional, avec des formules d’abonnement abordables et illimitées, ce qui facilite largement les déplacements sur place sans voiture ni avion. »

 

Lou-Emy Laval est partie à Salamanque, en Espagne, de septembre 2024 à février 2025.

« Dans un souci écologique et économique, j’ai privilégié le bus et le train pour l’ensemble de mes trajets. À l’aller, j’ai pris un train de Rouen à Paris puis de Paris  à Bordeaux, et enfin un bus de Bordeaux à Salamanque. Pendant mon séjour, je suis rentrée en France en octobre et en décembre en prenant le bus de Salamanque à Clermont-Ferrand, où réside ma famille. Pour mon retour définitif, avec une amie rencontrée là-bas, nous avons fait un détour par Madrid pour mon anniversaire. J’ai donc pris un bus de Salamanque à Madrid, puis un bus de Madrid à Bordeaux, et enfin un train de Bordeaux à Paris puis de Paris à Rouen. Ces trajets ont été longs, à peu près 10 heures de voyage à chaque fois, mais je suis une personne qui a toujours aimé prendre le train ou le bus donc j’ai l’habitude des longs déplacements et ils m’ont permis de faire de belles économies. »

Date de publication : 18/06/25