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10 jours au rythme d’INGENIUM

Depuis le début de l’année, l’alliance INGENIUM ne cesse de multiplier les rencontres, les ateliers de travail et les échanges. Les dix universités européennes, partenaires au sein de cette alliance, prennent plaisir à travailler ensemble. Le point d’orgue de cette année de travail a eu lieu au mois de juin avec les 10 jours d’INGENIUM. Carole Cognet, doctorante au sein du laboratoire CIRNEF, et Alae Belaich, étudiant en L3 d’électronique, énergie électrique, automatique, se sont rendus respectivement à Pescara et Karlsruhe pour prendre part à cet événement et représenter l’université de Rouen Normandie. Ils témoignent.

L’Université des Sciences Appliquées de Karlsruhe en Allemagne et l’université “G. d’Annunzio” à Pescara en Italie ont été les deux premiers membres à accueillir les 10 jours d’INGENIUM. Les étudiants de licence se sont rendus en Allemagne quand les étudiants de master et de doctorat se sont rendus en Italie. Cet événement a vocation à se tenir deux fois par an et a pour objectif de réunir en présentiel des étudiants, des enseignants-chercheurs et des personnels administratifs des 10 universités partenaires pour mettre en place des activités relatives aux différentes problématiques sur lesquelles l’alliance INGENIUM travaille.

Retour sur les 10 jours d'INGENIUM

Carole Cognet

Carole Cognet est en première année de doctorat au sein du laboratoire CIRNEF (Centre interdisciplinaire de Recherche Normand en Education et Formation) et de l’école doctorale Homme, Sociétés, Risques, Territoire. Elle travaille sur les enjeux de la collaboration pour accompagner les transformations pédagogiques et s’interroger sur le développement professionnel des acteurs de l’enseignement supérieur.

 

  • Le mois dernier vous vous êtes rendue à Pescara dans le cadre de l’alliance INGENIUM. Qu’y avez-vous fait ?

L’idée c’est de faire se rencontrer les équipes des différentes universités sur des échanges de bonnes pratiques, comparer les dispositifs qui sont à l’œuvre. Moi j’étais partagée entre l’organisation de l’événement parce que je travaille sur les innovations pédagogiques et sur le fait de prendre part aux séminaires adressés aux doctorants. Le séjour a duré une semaine. Il était partagé entre des conférences les matinées et des après-midis plus ludiques avec des travaux en groupe avec des personnes de toutes les universités et de tous les domaines de recherche. Nous avons également eu des visites, notamment d’un vignoble, ce qui a permis de nouer des liens avec des chercheurs de neuf autres universités. Dorénavant nous avons un vécu ensemble et cela me servira forcément pour le futur.

  • Pourquoi avoir décidé de vous rendre là-bas et de participer à ce projet ?

C’est Judit Vari, une de mes directrices de thèse, qui m’a dit que ce serait intéressant que je participe à l’organisation car il y avait des sujets sur les innovations pédagogiques. Au niveau de mon contenu de recherche c’était logique que je sois là pour parfaire mon sujet d’étude. De façon assez naturelle, j’ai accepté.

  • Est-ce une expérience que vous aimeriez reproduire dans le futur ?

Je tiens à dire que c’était la première fois que je participais à un événement de ce type. Je ne l’aurai pas fait par moi-même. On se dit souvent que les mobilités internationales ne sont pas faites pour nous, parce qu’on est nul en anglais ou pour d’autres raisons. Et bien cette semaine d’immersion est inoubliable. Elle m’a construite, elle m’a mise en confiance d’un point de vue international, elle m’a rassurée sur mon rapport à l’anglais. Je suis sortie de ma zone de confort et j’ai grandi. Si c’était à refaire, je le referais 1000 fois. Cela a même un peu changé mon angle de recherche. Je recommande à tout le monde de faire quelque chose comme cela.

Alae Belaich

Alae Belaich a 22 ans, il étudie en L3 d’électronique, énergie électrique, automatique dans le parcours systèmes embarqués à l’UFR Sciences et techniques, sur le campus du Madrillet. Il est Marocain et avant de rejoindre l’URN, il a étudié à l’université Hassan II de Casablanca. L’an prochain, il aimerait trouver une alternance ou poursuivre en Master Systèmes Intelligents Mobiles et Embarqués. Il fait également partie du comité INGENIUM de l’URN.

 

  • Le mois dernier vous vous êtes rendue à Karlsruhe dans le cadre de l’alliance INGENIUM. Qu’y avez-vous fait ?

J’y ai représenté l’université de Rouen Normandie avec Axel Duthil-Vatine et Rébecca Féret, les deux vice-présidents étudiants. Nous avons notamment pris part à des ateliers de travail qui pouvaient être animés par des professeurs de l’URN comme David Leroy, soit par des professeurs des neuf autres universités. Le sujet principal de nos échanges était le diversité, la communication interculturelle. C’était des ateliers pour nous apprendre à mieux comprendre l’autre, partager et apprendre. Nous avons eu également des diners, des cours d’allemand et des visites. J’ai notamment été marqué par la visite du Garten der Religionen, le jardin des religions. J’ai tellement aimé le principe : il y avait un cercle neutre au milieu, et autour de celui-ci cinq autres cercles qui représentaient cinq religions. Du cercle neutre, on pouvait observer les cinq autres. Mais depuis le cercle d’une religion ou d’une autre, on ne pouvait pas voir les autres. Cela m’a fait voir les choses différemment et cela allait dans le sens de notre travail sur la diversité.

  • Pourquoi avoir décidé de vous rendre là-bas et de participer à ce projet ?

J’ai toujours été fasciné par les étudiants qui me racontaient leurs échanges internationaux. C’est quelque chose que j’avais toujours voulu essayer afin de pouvoir découvrir des cultures différentes. Au début du projet INGENIUM j’ai reçu un email qui parlait d’une possibilité d’échanges et faisait une sorte de sondage. Ensuite j’ai eu la possibilité de m’inscrire au comité INGENIUM. Puis on m’a présenté les 10 jours d’INGENIUM, j’ai postulé pour participer et ça a fonctionné.

  • Est-ce une expérience que vous aimeriez reproduire dans le futur ?

C’est une expérience que j’aimerais refaire mais surtout que j’aimerais recommander à tout le monde. Cela m’a ouvert sur d’autres horizons, cela m’a fait découvrir neuf autres pays. J’ai beaucoup appris d’eux.

Dernière mise à jour : 06/07/23

Date de publication : 05/07/23